Divin Amour, divine providence ;
Joie de l’Esprit, et de l’humble évidence
D’un Amour vrai, sincère, doux, entier,
Tu viens en moi et tu viens, beau sentier,
Guidant mes pas au-delà de moi-même ;
Tu viens, tu viens, tendre douceur qui m’aime,
Tu viens, tu viens, ô seule éternité.
Joie du Seigneur qui permet l’unité,
Seule, tu viens, et tu combles mon être,
Seule tu peux briser tout ce paraître !
Tu es ce fer qui abat le pouvoir
De la Géhenne ! Et vainc le vain avoir
De la richesse avec les biens célestes !
Face au Démon qui veut semer les pestes
Du Fric, de l’Œil, et de la Destruction,
Tu viens, Seigneur, et ta divine Action
Jette par terre un œuvre aux pieds d’argiles –
Debout à l’homme, et pourtant si fragiles !
En toi, Seigneur, la faiblesse est chemin,
La joie est vraie, et le bonheur demain !
Oui, Dieu, demain, je verrai ton doux règne !
Je verrai Dieu dont la bonté m’imprègne ;
Verbe de chair face au Mal acharné,
Oui, Dieu m’imbibe en son Verbe incarné.