Sous cet œil dédaigneux de chefs incompétents,
 Le Turc a décidé cet atroce massacre ;
 Quand les grandeurs du monde et leurs mots inquiétants
 Ont choisi de laver leurs mains, la fumée âcre

 Répand la mort partout dans ce pays lointain.
 Honte à Macron, qui tait par son béat silence
 La bombe qui explose et l’avenir certain
 De ce peuple sans terre et trahi par la France !

 Comme à Munich naguère on siffle la mi-temps,
 Quand l’hymne est hué par toute la tribune ;
 Le Turc hait le Français, il vomit ses croissants,
 Préférant le défier de sa noire rancune, 

 Par l’odieux d’un crime à jamais musulman –
 Cette haine indicible et tenace du monde.
 Dans le cœur sanguinaire et ce peuple ottoman,
 Rien ne saurait permettre à cette foi féconde –

 Celle du Christ – de vivre et de se témoigner.
 Mais nos chefs ont craché sur la Croix de nos dettes ;
 Ils voient en l’ennemi cet or sur qui lorgner,
 Ce saint pétrole, ignoble argent, Dieu des conquêtes. 

 Ce méprisable Turc et sa religion,
 Cet Islam destructeur qui ne connaît que guerres,
 Les voilà révérés par cette légion,
 Cette clique honteuse et ses veules équerres,

 De dirigeants français sans honneur ni fierté.
 Qui pour dire avec force au filou Erdohane
 Qu’il court vers le Satan et qu’il aura porté,
 Cet ingrat, son pays, pour un gros jerricane,

 Ce pays repoussant que je ne veux plus voir,
 Dans les mains du Démon qu’il prétend trop maudire ?
 Car la France trahit le Kurde sans pouvoir,
 Puisque son vœu mortel est de laisser cette ire

 Écraser ce guerrier sous le feu des obus,
 Parce qu’il n’est d’aveugle au cœur démoniaque
 Que l’homme aux yeux crevés par les esprits obtus,
 Je déclare les vers à l’Islam maniaque.