
Un ombrage s’étend sur la plaine endormie,
Tandis que l’aventure éveille comme un chant ;
Je trouve magistral ce qui part en marchant,
Et cherche aux alentours l’humble et joyeuse amie.
Prestance de jadis qui s’élève dehors,
La douceur de l’amour trouve aujourd’hui son être
Sur la Croix de Jésus ne cessant de renaître,
Tel un arbre, du sang versé, non pas des ors.
Je ne sais que penser de l’âme famélique
Qui prétend de nos jours renverser la blancheur,
Cet athéisme ingrat qui quête son pécheur,
Pensant tout démolir de l’homme catholique.
Cette prétention demeure dans le soir,
Telle un feu follet qui s’agite sans cesse,
Croyant chasser l’ombreux que nous nommons la Messe,
Rêvant même parfois de casser l’encensoir ;
Tuer le Christ, brûler l’église, être féroce ;
Devant le bon fidèle avoir l’aplomb du fort.
Leur volonté déchaîne une valeur de mort,
Mieux frapper d’un bâton que de tenir la crosse.
La haine se déverse en des flots déchaînés,
Dans ce monde que Dieu regarde avec tristesse ;
Son amoureux regard reconnaît sa faiblesse,
Quand on le toise avec l’horreur des aliénés.