
Tout semble vaciller dans ces temps de misère,
Où le Seigneur regarde un grand pays mourir,
Cette sainte contrée au cœur missionnaire,
Jadis, qui ne voit plus ce qu’il faudrait chérir.
Ce pays malheureux de refuser la vie,
De haïr ce Jésus qu’il adora… Pourtant,
L’âme française fut cette Dame ravie,
Au beau manteau céleste armé d’un vœu constant :
Servir, donner, répandre avec foi son message,
Le sentiment que, oui, Jésus reste le roi,
Car cette Vierge aimante a pour Fils le plus sage,
Celui-là qui vécut pour transmettre la foi.
Fille de Dieu, ma France ! ô mon pays que j’aime,
Pourquoi n’entends-tu point le Christ qui t’as bénie ?
Par ce honteux refus tu te rends anathème,
Et sombre encore plus dans l’ombreux qui renie.
France ! N’écoute plus le chant des cimeterres
Qui veulent te détruire à force d’attentats ;
Refuse les faux tours des compas, des équerres,
Qui entendent crier que tous sont apostats,
Et qu’ils ont triomphé de la divine Église !
La vague des horreurs, qui se proclame loi,
Meurtrit l’âme française et veut qu’elle se brise
Enfin… Car, en effet, quel autre lieu de foi
Put mieux que mon pays vaincre l’œuvre mauvaise ?
Tant de cœurs, de martyrs, de bienfaiteurs, de saints,
De donnés pour Jésus qui ont gardé sa braise
Pour allumer son feu sur les pays éteints !
France, quand crieras-tu ? Aujourd’hui, tu t’égares
Dans le vide du Mal et du refus de Dieu !
Quand décideras-tu de fuir les fanfares
Qui te font chaque choir plus loin de son saint lieu ?
Ce poème est presque une prophétie de l’incendie de Notre Dame… Incendie qui a rappelé à tous que le coeur géographique de la France (et peut être du monde) c’est Notre Dame, que la France s’est construite sur la chrétienté, que la France est fille ainée de l’Eglise, que la France est exemple pour les autres…
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Merci beaucoup Maman.
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