
Au-delà de la peur qui traverse la France,
Avec le vers je veux toute l’immensité,
Moi qui cherchai l’espoir d’être plébiscité,
Je reçois tout le bien d’une neuve espérance.
Parfois, la chair tombait, du fait d’un orgueil rance,
De la tentation d’un acerbe excité,
L’angoisse et la tristesse avaient droit de cité,
Mais l’ardeur de l’esprit brisait cette souffrance.
Je crois que quelqu’un vit plus grand que le malheur ;
Sur le bois d’un supplice à l’immense valeur,
Il offrit pour chacun son amour adorable.
Ni mépris, ni crachat, ni coup et ni juron,
Que rien n’empêche plus mon cœur de Bon Larron,
De connaître Jésus, la joie inaltérable.