« _Petits enfants, qui courez sur le sable,
« Petits amours au cœur bon, doux, aimable,
« Petits enfants, disais-je avec grand’ joie,
« Petits enfants, venez que je vous voie ! »
Ô mère aimante et pleine de tendresse,
Qui appelez les fruits d’une caresse !
Ô mère aimante, ô cœur bon et heureux,
Vous rassurez l’enfant parfois peureux,
Vous guérissez sa blessure de guerre,
Vous rappelez le fils trop téméraire,
Vous consolez la moindre des douleurs !
Et vous grondez tous ces tendres voleurs
D’un bout de pain. Ô bienheureuse mère,
Joie du foyer, joie qui toujours prospère !