Devant le dur échec de sa frêle assurance

Ma plume devenait un objet au goût rance,

Du Ciel glorieux n’osant invoquer les rayons,

Quand un jour j’entendis les saints que nous prions.

« S’il savait ! s’il savait toute cette souffrance

Que Jésus endura, il aurait l’espérance,

Il reprendrait courage et prendrait ses crayons !

Nous, beaux anges du Ciel, il faut que nous veillions ! »

Je compris là que Dieu aimait tout en mon âme,

Mon corps et mon esprit, et alors cette flamme,

Qui dans ma main s’était affadie, le chanta !

« Il est vaincu, le doute, elle est partie, la crasse !

Elle meurt, l’acédie où son cœur serpenta !

Rendez grâce, ô nations, et vous tous, rendez grâce ! »

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s