On me parle aujourd’hui de la mort, cet outrage,
On me dit de la mort, ô satanique ouvrage,
Qu’elle brise la vie et aussi l’entourage !¨
De l’hôpital on dit qu’il devient un mouroir,
Pour tous ces condamnés qui souffrent d’un mal noir,
N’avons-nous ni bonheur, ni chance, ni espoir ?
Oui, monsieur Romero,[1] j’accepte la souffrance !
Oui, monsieur Romero, je crois en l’Espérance !
En vous je vois la peur et de Dieu l’ignorance !
La souffrance est injuste et le Mal insidieux,
Celui qui du Bien hait le sourire radieux,
C’est lui qui vous conduit à défendre l’odieux !
Oui, monsieur Romero, je sais au fond de mon être,
Que l’espoir est vainqueur, que l’espoir va renaître !
(Les pleurs sont naturels et n’ont rien du paraître !)
Ô monsieur Romero, quand d’un proche parent
Je vis le Parkinson vaincre le corps souffrant,
Je ne vis pas son cœur pleurer d’être mourant !
Ce parent, je l’aimais ! Il quitta cette Terre,
En laissant dans nos cœurs la Joie qui désaltère !
Tu étais resté digne, ô mon humble grand-père !
[1] Président de l’ADMD.