Sur mon clavier j’écris comme un vieux déshonneur,
Remettre le passé dans un avenir morne
Ne sert à rien… Aimer, voilà mon seul bonheur,
Donner, tel est le but dont l’existence s’orne
Quand je choisis de vivre avec les mots du cœur,
Plutôt qu’avec les maux de ma décrépitude ;
Je suis anéanti par la croix du vainqueur,
Qui rappelle souvent qu’une vieille habitude
Ne vaut rien devant Dieu qui porta mon péché.
Je suis tout pour cet homme attaché par mes actes,
Cloué par mon orgueil, par mon mal amoché,
Mort pour trente deniers du sang de mauvais pactes.
Je voudrais bien l’aimer que je sais le haïr,
Car dans mon cœur troublé par le démoniaque,
Divisé par la peur qui vient me retenir,
Je préfère au silence un tourbe ammoniaque.
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