Écoutez le silence avant qu’il ne s’embrase, Car il veut prendre vie au fond de votre cœur ! Je vous vois désirer les soupirs d’une phrase Mais jetez loin de tout cette ignoble liqueur !
Devant vous, l’indicible a parlé de lui-même ; Tout près de là, quelqu’un expose son présent, Élève avec respect cette offrande suprême Pour qui tant désormais garde un air méprisant !
Outrage, sacrilège, ignorance ou blasphème, Voilà qui vient blesser ce corps livré pour nous ! L’homme pécheur hait tant ce doux Sauveur qui l’aime Qu’il lui prend désormais l’honneur de ses genoux.
Pardon, mon doux Jésus, pour les coups que je porte Sur le bois du supplice avec l’esprit ingrat ; Devant la royauté qui m’ouvre grand la porte Osé-je encor me voir plus beau qu’un triste rat ?
Ô Jésus, je le sais. Oui, je sais que la vie, Vous l’offrîtes jadis sur cette horrible Croix, Et perfide, pourtant, même face à l’obvie Je m’acharne à douter quand je dis que je crois.
Pardon Seigneur, pardon, je suis un bien pauvre homme, De votre amour, indigne, et pourtant désireux : Je préfère insulter la dignité de Rome Que d’avoir à ramper pour mon air miséreux ;
Plutôt que mon salut c’est mon corps que j’admire ; Le dimanche sacré je juge et je médis ; Dévorant votre corps sans le moindre sourire Je rêve d’un repas plus que du paradis.
Jésus, guérissez-moi de mon ingratitude, De l’offense souvent que je vous fais… Pécheur, Je ne mérite rien devant mon attitude, Mais vous m’offrez la vie avec grande douceur.
Merci Vianney ! Vive Jésus !
Envoyé de mon iPhone
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Je vous en prie !
Heureux que ce poème vous ait plu, ma chère Maman !
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