La gloire d’un instant que l’on surprend
Par la voix d’un commentateur
D’on ne sait quel sport, jeu vidéo,
Ou jeu de stratégie,
Aussi éphémère que mémorable,
Aussi mémorable que futile.
La joie d’un instant où l’on reçoit
L’Esprit saint dans notre cœur enfin prêt,
L’Esprit de lumière et de paix
Aussi long que mémorable,
Aussi mémorable qu’inoubliable !
Oh, je les ai vu, je les vis,
Ces autres magiciens du clic, du ballon,
Des cartes ou des pions !
Mais que valent-ils face à la puissance d’un Dieu
Qui, seul, guérit ;
Qui, seul, suffit.
Oh, je le vois, ce Dieu infini, éternel,
Incommensurable et pourtant tout-petit dans l’étable !
Je le vois agir dans ma vie,
Et je ne le vois plus quand je regarde Feinteur, ÉtoileJaune ou encore FilsdeBjerg !
Quand je vois Zizou, Deschamps, ou Pogba,
Et tant d’autres noms que l’on a élevés à son égal !
À mes yeux de chrétien idolâtre,
Seul Jésus a de la valeur,
Mais la misère démoniaque vient me reprendre souvent !
Me rappeler involontairement à mes obligations de pauvre pécheur !
J’en ai assez de ces idoles dont j’aimerais tant qu’elles n’existassent point –
Et pourtant, elles existent –,
J’en ai assez de ces vertus que l’on trouve à ces guerriers désarmés –
Qui n’existent pas plus qu’un hippocampe des champs –,
Mais en avoir assez ne signifie pas que je n’y éprouve pas de cette joie malsaine
Qui conduit à l’Enfer.
Ce cœur partagé, divisé, n’est-il pas celui d’un démon à moitié ange ?
Mais Dieu, Lui, Il me sauve,
Il me guérit,
Il me bénit,
Il me délivre,
Par la force de Son Esprit Saint.