J’évacuais souvent la question dans une bouche de dégoût ;
Désormais, je sais comme je suis beau.
Je repoussais souvent cette beauté comme l’épouvantail,
La tristesse, la blessure de ma vie ;
Désormais, je sais comme je suis beau.
J’avais peur de ma beauté, je la refusais ;
Désormais, je sais que je suis beau.
Ô beauté, beauté ! de mon âme, de mon esprit et,
Avant tout,
De mon corps ! Désormais, j’en suis sûr :
Je suis beau.
Ô douceur, tendresse, dont mon corps est capable,
Et qu’il a trop longtemps craintes !
Je vous aime,
Je vous aime !
Et toi, corps blessé,
Corps marqué du sceau de la Mort,
Corps meurtri par le handicap,
Je t’aime !
Ô corps, que j’ai tant de peine à accepter,
Malgré tout,
Je t’aime !

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