Sans compromis, ce don total, fidèle et vrai,
N’est-ce pas celui-là que l’homme veut connaître ?
Plus que l’émoi des sens, plaisir instantané,
Le sexe est un cadeau qui engage tout l’être.

Je préserve mon corps pour l’offrir en cadeau
À celle qui voudra me faire cette offrande,
Ce don de son amour que tant croit un fardeau :
Le lien du mariage à la beauté si grande !

Sachez, si vous lisez ces vers bien maladroits
Devant l’humble sublime admiré de mon âme,
Sachez toute l’ardeur de ceux qui vivent droits,
La force du combat devant la douce flamme

Du désir amoureux qui submerge la chair.
Je rêve tant d’offrir une douce caresse,
D’unir mon corps à l’autre est un espoir si cher
Que je veux conserver ce trésor de tendresse

Pour honorer la femme à qui je dirai oui.
Je ne céderai point devant le faux du vice,
Car tout ce que je veux, c’est ce don inouï,
Et non ce jeu frivole à l’obscure malice.

Je ne veux pas trahir celui d’où vient l’amour,
Ce Dieu qui m’a sauvé par le don de sa vie ;
Je ne voudrais pas plus briser par un vieux tour
La beauté d’un cadeau parce que « j’ai envie. »

2 réflexions sur “Pas avant le mariage

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