Loin, le temps où le Christ nous donnait un commandement nouveau : ces jours derniers, j’ai appris que la mort était un droit. Vous savez, l’un de ces droits qui semblent inventés du jour au lendemain, mais qui sont programmés depuis si longtemps dans le secret des loges, le temps que la société soit prête. Oui, vous savez, ces droits qui apparaissent à la télévision parce que le temps est venu de faire changer les mentalités.

Ainsi, le droit à l’avortement. Comme si désormais, la médecine pouvait décréter qui peut vivre et qui ne le peut pas. Encore aujourd’hui, un grand nombre de personnes croient de bonne foi que les trisomiques sont soignés ; donc que leur petit nombre dans notre pays est expliqué par ce soin. On sensibilise désormais sur ces trisomiques que l’on ne veut pas voir, tout en interdisant la diffusion d’un film à l’attention de ces mères qui redoutent de mettre au monde un enfant différent. Or plus de quatre-vingt-dix pour cent d’entre eux sont avortés. Et le seul institut qui soigne ces personnes trisomiques n’a pas trouvé de remède efficace, sûrement parce qu’il porte le nom du plus grand adversaire de la mort pour tous.

Ainsi, le droit au mariage dans tous les sens et à tous crins. Parce que l’égalité, c’est bien sûr de pouvoir se marier avec qui l’on veut, tant que l’on s’aime. Parce que l’égalité, c’est un principe inaliénable et un progrès en regard d’un passé rétrograde. Peu importe le nombre et le sexe, ce qui compte, c’est d’être amoureux, et d’avoir un désir et des pulsions. De fait, les pulsions ont conduit l’homme à se perdre, le désir n’a de sens qu’orienté vers le Bien, le sentiment amoureux n’est en rien l’amour, même s’il le facilite. Je me contrefiche du vide intersidéral de cerveaux biberonnés à la lessiveuse intellectuelle du Judith Butler et consorts. La perdition n’a rien construit.

Mon discours vous choque déjà ? Alors, accrochez-vous, je n’ai point fini.

Le droit au meurtre des malades et des plus fragiles, des personnes en fin de vie, voilà le nouvel objectif d’une société rendue folle par la haine qu’elle porte aux enseignements de notre Seigneur Jésus-Christ.

Un cas en particulier attire mon attention. Le cas horrifiant d’une famille déchirée par l’état dans lequel se trouve l’un de ses membres. Le cas de la famille Lambert.

Vincent Lambert n’est pas mourant, il n’est pas en fin de vie. Depuis onze ans que la sphère médiatique s’emballe au sujet de ce cadavre ambulant, il n’est toujours pas mort. Vincent Lambert avait perdu la foi de son enfance. Reste qu’ayant survécu une première fois à un arrêt des soins de près d’un mois, il accomplit par sa survie défiant l’expectative mortifère un acte prophétique. Je ne sais pas s’il pourra un jour en témoigner, mais rien n’est impossible à Dieu : je pense qu’il fait don de sa vie pour sa famille et pour que justice soit faite. En tous cas, il se bat avec courage et abnégation face à la mort que l’on craint tant de lui donner directement, à ce mourant immortel.

Au sérail de la bonne pensée, cette vie dérange plus qu’elle interroge. Ces personnes qui désirent la mort de cet accidenté de la vie, ces âmes qui sont plus attristés par la mort de leur chien Bobby que de celle de Papi dont personne ne s’occupait plus, auraient-elles oublié que toute vie vaut la peine d’être vécue. La leur en premier. À les entendre, la mort est un choix qui les rendra dignes ; à croire qu’elles se jugent indignes.

L’abominable ne sera jamais justifiable. Jamais.

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