
Écoute-le, ce cœur, battre son timbre frêle
D’une tendre mesure à l’amoureux chanté ;
Le chant de l’existence est comme une aquarelle
Qu’un coloris rythmique appose avec doigté.
Comme un bruit tranquille à l’ombre généreuse,
Il éprouve les sens de son tendre plumeau ;
Brisant le convenu d’une âme aventureuse,
Parfois, d’un heureux rêve il se fait le jumeau.
La caresse du temps soupire sa musique.
J’entends le ton des mots qu’une toile a fixés
Dans le subtil du monde au charnel trop physique,
Et je distingue un homme aux troublants espacés,
Comme l’un d’entre nous, proche, et pourtant si vague…
Sur la planche des vies à l’atour familier,
L’entourage parfois dira que je divague
Si je vois quelque amour revenu s’humilier.

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