
Écoute-le, ce cœur, battre son timbre frêle
D’une tendre mesure à l’amoureux chanté ;
Le chant de l’existence est comme une aquarelle
Qu’un coloris rythmique appose avec doigté.
Comme un bruit tranquille à l’ombre généreuse,
Il éprouve les sens de son tendre plumeau ;
Brisant le convenu d’une âme aventureuse,
Parfois, d’un heureux rêve il se fait le jumeau.
La caresse du temps soupire sa musique.
J’entends le ton des mots qu’une toile a fixés
Dans le subtil du monde au charnel trop physique,
Et je distingue un homme aux troublants espacés,
Comme l’un d’entre nous, proche, et pourtant si vague…
Sur la planche des vies à l’atour familier,
L’entourage parfois dira que je divague
Si je vois quelque amour revenu s’humilier.
J’apprécie l’atmosphère d’ensemble, dans ce poème en particulier mais dans l’ensemble de l’œuvre, en général. On y ressent cette linéarité pleine d’intelligence et ces émotions à peine effleurées, directement puisées dans l’existence humaine.
On y perçoit la fidélité aux exigences de la foi, on devine toutes les qualités d’une personne qui a la conviction de se comporter loyalement.
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Merci pour ce retour et de vous intéresser à mon œuvre !
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Vianney, c’est un très beau poème, profond, elliptique mais signifiant et plein d’evocations, plein d’humanité partagée, … et qui va rejoindre mes Mille et cent ans de Poesie Française (collections Bouquins) sur ma table de nuit…et bravo pour le dernier pri que tu viens de gagner.
Renaud V
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Bonjour cher oncle,
Merci pour votre touchant commentaire qui m’encourage !
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