Le quatorze juillet d’un âge tourmenté,
La France a compromis sa liberté chérie :
Le président Macron de son argumenté
Nous vendit le vain vent de sa force tarie.
Je pleure ce pays qui n’est plus.
L’Amérique est plus grande avec son président
Que notre pacotille et sa tête jeunotte :
Quelque courbette agile adoube l’Occident ;
Faisant pâle figure il en paiera la note.
Je pleure ce pays qui n’est plus.
Ce quatorze juillet, je vais m’en souvenir,
Comme l’ombreux calame arrêté sur nos têtes,
Tenu par l’Oncle Sam autant que l’avenir,
Qui nous vaut bien ce jeu de médiocres fêtes.
Je pleure ce pays qui n’est plus.
La France est-elle morte avant le dur conflit
Qui s’annonce déjà dans le souffle des bombes ?
Dans ces tristes cités dont elle a fait le lit
La violence apprête un horizon de tombes !
Je pleure ce pays qui n’est plus.
Qui sait se battre encore avec l’éclat d’un preux ?
Voyez notre héroïsme apeuré des bougies,
L’hécatombe des mœurs d’un pays triste et creux,
Les larmes de l’effroi, les ruelles rougies !
Je pleure ce pays qui n’est plus.
Faisons-nous face ensemble ou sommes-nous tous morts ?
Divisés par le feu de vaines politiques
Nous sommes ces Français qui meurent sans remords,
Affrontant le danger de ces vœux pathétiques !
Je pleure ce pays qui n’est plus.