Jésus, Toi qui t’offris comme un grand sacrifice,
Je donnerai pour Toi mon corps et mon esprit !
Je ne veux point donner dans le faux artifice :
Je veux tout Te donner, Seigneur, Dieu qui guérit ;
Tu nous aimes vraiment de Ton saint cœur de Père,
Avec Jésus le Christ qui me veux missionnaire,

Et l’Esprit Saint, vainqueur, source d’inspiration !
Dans ta maison, Seigneur, je crois que le courage,
C’est ton feu répandu sur Ta Création,
Par cet homme zélé qui combat cet outrage
De ne proclamer point que Toi seul est vainqueur
À cause de la mort, de se taire… Ô malheur

De n’annoncer jamais l’éternelle victoire !
Avec force, chanter que Tu créas le Bien,
N’est-ce là point ma force et ma plus grande gloire ?
Ce n’est rien que cela, la force du chrétien ;
Oui, elle est bel et bien cette annonce fidèle,
Ce désir missionnaire et ce courageux zèle.

Chantons à pleine voix les faits de l’Éternel :
Lui qui nous a créés nous fit tels que nous sommes ;
Chantons l’heureux refrain de l’Amour paternel,
Qui nous donna la vie et fit de nous des hommes !
Mon secours est en lui quand je faillis – souvent,
Il me relève et dit d’aller toujours avant !

Oui, ma force est en Dieu ; je sais mon impuissance :
À vouloir faire mieux par mes propres moyens,
Je crois être plus grand que l’humble Providence,
Celle-là qui permet de faire de plus grands biens !
Nous ferons mieux que Lui si nous croyons, fidèles,
Que de Lui viens la force ! Ainsi les saints modèles,

Ceux qui L’auront suivi parfois jusqu’à la mort,
Au bonheur de mourir en portant Ses souffrances,
D’autres qui choisiront d’accepter le dur sort
En offrant leur douleur à fin de délivrances,
Le plus grand nombre enfin qui aura fait le Bien,
Sans chercher rien de plus que de n’attendre rien.