La richesse d’un monde, est-ce donc sa fortune ?

Et ainsi son malheur, tout ce qui l’importune ?

Nul ne dérange plus que le plus grand Bonheur,

Celui d’aimer le Christ, de Lui donner son cœur !

Ô Seigneur, nous t’aimons, mais est-ce assez ? Fébrile

Est notre amour pour Toi, avec tout ce qui rutile

Et détourne nos yeux de Ton Cœur transpercé !

Qu’aimons-nous l’or au lieu d’aimer Ton Sang versé ?

Ainsi donc, mon Seigneur, délie-moi de ce monde,

Délie-moi de ses biens et brûle-moi de l’Onde,

Cette eau pure, cette eau d’amour, cette eau de Foi,

Qui seule étanchera ma Soif de t’aimer, Toi !

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