Le rayon d’un soleil m’attire Comme un embrun de ton pastel – Aube où je me surprends à dire Que j’aime mieux l’air éternel ! Comme un embrun de ton pastel Qui dans les regards vire et vole – Que j’aime mieux l’air éternel Du bigarré d’une Espagnole… Qui dans les regards vire et vole Restera pour jamais cet air – Du bigarré d’une Espagnole Je contemple l’œil vif et pair ! Restera pour jamais cet air De la fin d’une nuit tranquille – Je contemple l’œil vif et pair, L’agile grâce de la vile ! De la fin d’une nuit tranquille Soudain viennent de longs regrets – L’agile grâce de la vile, J’y chus comme dans les hideux rets… Soudain viennent de longs regrets : Qu’avais-je fait de l’existence ? J’y chus comme dans les hideux rets, J’y plongeai comme âne qu’on tance ! Qu’avais-je fait de l’existence ; Avais-je oublié cette humble foi ? J’y plongeai comme âne qu’on tance, Surpris par le doux de mon Roi ! Avais-je oublié cette humble foi Que je me pris à mieux l’apprendre – Surpris par le doux de mon Roi, J’aimais son Nom de Dieu si tendre ! Que je me pris à mieux l’apprendre, Il est Vrai tout autant que Beau ! J’aimais son Nom de Dieu si tendre ; Il m’éloigne d’un chant corbeau ! Il est Vrai tout autant que Beau, Astre que trop disent délire – Il m’éloigne d’un chant corbeau, Le rayon d’un soleil m’attire !

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