
Qu’importe les grands mots, moi, je suis catholique !
Les jeux de la discorde ont semé leur fiel,
Mais je ne cache pas mon bel amour du Ciel –
C’est cette étrange loi que toujours je m’applique.
Tu peux penser de moi que j’ai l’atour ancien,
Croire de mon bonheur qu’il n’est qu’un vain fantasme,
Ou comprendre le vrai de cet enthousiasme,
Que tout ce que je vis d’une fable n’a rien.
Peut-être, je ne sais, que ce refrain te choque ;
Je me présente à toi pour ne me point cacher ;
Peu me chaut si l’on croit que j’aime à m’enticher
D’un frêle imaginaire ou bien d’une autre époque.
Mon seul but : dire vrai de mon identité.
Ma règle unique : aimer même qui me rejette.
Mon bonheur : ce Jésus dont je crois qu’il rachète.
Mon désir : être libre avec mon médité.
C’est cette étrange loi que toujours je m’applique :
Les jeux de la discorde ont semé leur fiel,
Mais je ne cache pas mon bel amour du Ciel –
Qu’importe les grands mots, moi, je suis catholique !