Je le voyais, ce frère, haïr son Dieu,
Et déverser un flot de haine noire,
Vider un sac infâme et vexatoire
Envers l’Amour. Je le vis, en ce lieu
De faux-semblants, cracher sur les fidèles ;
Sur cette Toile aux fils laids et vicieux
Je vis la Haine en un flot pernicieux,
Venir tout droit des écrans-citadelles !
Je vis ce frère empli de la rancœur,
Frapper la Croix d’obscènes immondices,
Blesser Jésus malgré tous les indices
Qu’il lui laissait ; je pleurais pour ce cœur !
Faible athéisme et fausse mécréance,
Satan t’inspire, et tu vois bien ton Mal ;
Faible athéisme, amour de carnaval,
Satan t’inspire, infecte déchéance !
Mon frère, humain, mon frère, écoute-la,
La voix du Cœur souffrant du Roi de Gloire,
Accepte enfin le grand honneur de croire,
Après la vie, sache voir au-delà !