Silence froid, mortel, du discret de ce mur,
Duquel vit ce très peu de l’histoire cachée,
La foi du fier islam tourmente le futur
D’une église romaine et sa douceur tachée,

Masque jusqu’au tumulte où jadis les chrétiens
Avaient mis leur espoir mieux frappé d’espérance.
Je contemple l’église et voit trop ses gardiens.
Depuis mon doux pays qu’on appelle encor France,

Je prie avec ardeur et songe à l’avenir,
De mes concitoyens, de ce vieil édifice,
Bâti par la sagesse, à l’air de mal finir,
Craint pour ce monument un autre sacrifice

Que celui de la Croix qui soutint l’univers.
Fuir de Notre Seigneur les vertus si parfaites
Est devenu de l’âme un des moindre travers,
Quand je vois que l’orgueil est trop sujet de fêtes ;

Nos anciens mourront en fait d’avoir des soins ;
Tant de ces bientôt-nés n’ont pas le choix de naître !
Ce temple édifié pour prier la Sagesse
De Jésus le Seigneur n’a plus de raison d’être

Dans ce lointain pays que l’islam a vaincu ;
Cette France amnésique a pris l’air infidèle,
La flamme de ses vœux paraît n’avoir vécu
Que de ce bois pourri qui fut son doux modèle.

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