Dans ce monde étriqué en quête de spectacle,
 Dieu s’est manifesté dans la discrétion ;
 Je crois qu’il fit ainsi le sublime miracle
 De venir sur la fange annoncer à Sion
  
 Le salut pour le peuple et pour la terre entière !
 Il régnait de la paille et non par l’or sanglant ;
 C’était lui, le poupon à la douceur altière,
 Aux pleurs d’enfantelet, d’un regard somnolent,
  
 C’était donc lui, le Roi des rois, tétant sa mère !
 De loin, trois grands savants avaient lu dans la nuit
 Le signe qui clamait que venait sur la terre
 Le divin Rédempteur : « Cette étoile qui luit
  
 Annonce le Sauveur dont la gloire fut dite
 De jadis ! Allons donc adorer l’enfant-Dieu
 Qui dort à Bethléem dans l’étable bénite ! »
 Ils étaient parvenus dans le plus humble lieu –
  
 Ce palais où dormaient l’enfant, le bœuf et l’âne –,
 Dévoilaient leurs coffrets emplis de grands trésors,
 Quand Jésus les nourrit de la plus grande manne,
 D’un sourire divin qui vaut plus que les ors. 

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