La Messe est interdite et chacun se lamente,
De son sort misérable et de quoi l’épouvante ;
La Messe est interdite en ce pays païen
Qui d’un siècle pourtant se disait très chrétien !
Le Christ est confiné par le triste silence
Que tant de ses pasteurs en ce pays de France
Ont exercé longtemps malgré ce doux désir,
Celui d’aimer Jésus qui en vint à gésir :
Vraiment mort il se donne en cette Croix atroce,
Vraiment vivant il s’offre en un festin de noce !
Pourquoi ne fêter point, pourquoi ne fêter plus,
Celui qui nous sauva, fit de nous Ses élus !
Ce Testament de vie est de nos jours un fleuve
Qui coule du côté du Corps où je m’abreuve ;
L’on voudrait arrêter le flux jamais tari
De Son divin Amour qui s’est fait le pari
De se laisser choisir par ses chers enfants, l’Homme ;
Pour nous, il paya plus grand que la plus grande somme.
Il a payé le prix de notre doux Salut ;
On veut le confiner de ce fait qu’il voulut
Sauver même le pis – regardez le Bon Ladre – !
On préfère à l’Hostie un juridique cadre,
Une prison tristoune où nous devons pleurer
Ou, même, l’Argent roi que l’on aime adorer !
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