J’écris à m’inspirer ce souffle intérieur,
Ce cri de l’encre noire et d’une plume vaine ;
Je laisse fuir un mot sur mon cahier rieur,
Pour les yeux qui verront tout le pur de ma peine.
Là-haut, dans l’horizon du tranquille lointain,
Je parle et sanctifie un peu de l’existence,
Les vers sortent du cœur en ce tendre matin.
Le juge littéraire admire sa sentence,
Quand je polis les sons, médite mon phrasé.
Je ne refuse point la douce rêverie,
Même si le critique au visage embrasé
Semble ausculter ma rime avec flagornerie :
Je ne suis pas de ceux que l’injure a détruits.
Préférant découvrir le tendre d’un poème,
J’écris, j’écris encore et n’entends plus les bruits
Qui me dirent sans fin que je fus un blasphème.
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