Protection cléo

Protégé par Cléo

Ceci est un texte de fiction. Toute ressemblance avec des personnages existants, ou ayant existé, est évidemment fortuite.

Il en est quelquefois qui causent un peu trop,
À toujours vouloir dire et jouer les moralistes,
Ces messieurs de vertus qui sont spécialistes
De la pensée unique et d’un vague sirop.

Parmi ceux-là, je cite en titre de ce texte
Leur maître de raison qu’il est bon d’accueillir
En évitant surtout de ne pas l’applaudir ;
Il est cet avocat de jardin, de prétexte,

Qui chante avec les mots son éloquent amer,
Traduisant un penser de garçon de spectacle,
D’acteur télévisé qui refuse l’obstacle
Que parfois lui promet le malheur de la mer.

Son ennemi marin parfois prend mon visage ;
Je viens sur les réseaux de la Toile, parfois,
Déranger cette oreille aveugle que je vois,
Et je veux lui montrer qu’à l’entendre, j’enrage.

Ne serait pas chrétien qui vote un candidat
Autre que son élu, même soudain s’il change ;
Oui, car il vient vous dire avec son faux air d’ange
Que la droite déchue a fait son concordat

Avec quelque marcheur venu d’une folle ombre,
Ce président monarque au jour ambivalent,
Qu’on serait bien aveugle à lui voir du talent,
Cet avocat du diable à l’air trop souvent sombre !

ParleJamais, mon gars, tu n’as pas d’intérêt,
Si ce n’est de servir en homme catholique
Le pouvoir du media qui vote diabolique,
Et d’être le tourment d’un pouvoir bien abstrait !

À ne voir des chrétiens que dans le voisinage,
L’entre-soi médiatique, on finit par pourrir ;
Le fidèle naïf achève d’en mourir ;
Ne reste qu’un soupçon d’un dévôt copinage.

Ainsi, ParleJamais, soit plus intéressant,
Devient digne du rang d’un prévôt de palace,
Au lieu de te réduire au chuchotis de place,
Qui refuse un chrétien pour son vote impuissant.

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