Me défiant du regard qu’il voudrait que je baisse,
Un jeune musulman. Je crois que la vie blesse,
Mais du regard, je sais qu’il peut toujours aimer.
L’œil a tant de désirs, mais quand on vient blâmer
Ce qu’il porte de bon, tout ce beau qu’il contemple,
On le tue. Endurci par un mauvais exemple,
Il devient froid, dur, mort, et n’en regarde pas ;
Il défie, il agresse, il combat. Chaque pas,
Dans la rue, en colère, il le fait plein de haine.
Souvent emprisonné dans cette injustice vaine
De ces quartiers violents, l’amour ne lui dit rien.
C’est alors que je parle à ce jeune du Bien !
« Vois-tu » lui dis-je alors, « l’amour que je te porte ?
Je te regarde, et t’aime ! On agit de la sorte,
Quand on suit Jésus Christ : Il t’aime en vérité !
C’est Lui qui m’enseigna l’entière charité ! »
Le regard de ce jeune est comme illuminé ;
À connaître l’amour il est déterminé.
Il change son regard, lui qu’un simple sourire
Est venu rencontrer sans jamais le maudire.

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