Idolâtrie ! Humaine vanité,
Qui détruit l’homme et brise l’unité !
Idolâtrie ! Dieu déjà te dépasse,
Ô fourberie démoniaque et rapace !
Qui te détruit t’adore et te refait –
Vois donc le veau, lecteur, et son effet – !
Un jour d’hiver, un pécheur ordinaire,
Vit en ce veau le bonheur mercenaire,
(Ce faux bonheur qui sert d’autres esprits),
Et oublia ce qu’il avait appris :
Ces belles Lois, et même la nouvelle,
Commandements que Jésus nous révèle !
Voyez cet homme au-devant de ses dieux,
Et sa piété aux atours odieux !
Délivre-le, Seigneur, amour si tendre,
Évite-lui de vouloir bien s’y prendre,
Au piège infâme, et donne-lui l’Amour,
Qui dans son cœur le comble chaque jour !
Ne vainquez plus ce regard clair, idoles ;
Et toi, jeune homme aux tentations frivoles,
Laisse tes yeux se déposer sur Lui,
Ce Dieu d’Amour qui abat ton ennui.