Désenchantement,
Dans l’ombre froide de tes mains, je dépose le linceul de l’amour.
Désenchantement,
Sur ma bouche, tu poses la haine comme un baiser mortel.
Désamour ! Désamour ! Tu meurs aussi vite qu’un souffle !
Désamour ! Désamour ! Tu achèves tant d’hommes par ta faiblesse !
Désenchantement,
Sous ta peau vieillie, racornie, mal vernie, je me soumets à tes envies.
Désenchantement,
Je meurs dans tes bras.
Et moi, qui rêve de gloire et d’honneur, ne suis-je pas cet homme, ou cette femme, qui doute de la force, de la justice, de la prudence, et surtout du calme tranquille de la maîtrise de soi ?
J’aime comme on hait ! J’aime, mais je n’aime que moi !