S’il m’écrivait, hélas ! Si m’ami m’écrivait !
Et si demain sa lettre attendue m’arrivait !
M’a-t-il oubliée, celui qui m’appelait princesse ?
M’a-t-il abandonnée, qui me donnait sans cesse
Son cœur et son âme, a-t-il tôt oublié,
Ce si bel amoureux, une fois délié,
Ces si tendres baisers, ces si douces caresses ?
Ces regards échangés, ces si folles tendresses ?
Je l’aime encor ; le Temps, versatile Léthé,
Est autant cet oubli que ce si bel été.