Être faible, petit, maladroit, vulnérable,
Le sage est une proie à la chair agréable,
Au cerveau nourrissant. Mais le sage est si rare !
Insoumis, enragé, il devient une tare.
Comme chaque proscrit, il peine, il tremble, il tombe,
Il souffre, il agonise, il expire, il succombe.
Ô Dieu ! quel sort injuste ! …………………
…………………Où est le réconfort ?
Faille. Brèche. Carie. Douleur ! Agonie ! Mort !
Les dents sont le reflet affreux de l’indicible.
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Cécité, montre-toi enfin, mal invisible
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Tambour rythmant la vie, le cœur s’épuise enfin/
Le battement s’estompe, et s’arrête à la fin ;
Usé exténué, cherchant en vain de l’air,
Il interrompt sa marche………………