Joyeuse année, santé meilleure, et grands bonheurs
Dans vos jours de débat, messieurs les sénateurs !*
Bonheur dans vos foyers, joie dans vos maisonnées,
Amour dans vos lignées ! et gloires raisonnées.
Puissent vos loi reprendre avec justice et droit ;
Aider avec bonté le petit, le moins droit,
Le rejeté, l’exclu ; punir le mal, la haine.
Car cette male haine, impromptue, dure et vaine
Détruit en l’être humain ce qu’il a de bon et doux ;
Vous le savez, je crois, attendant le redoux.
Car il est Athène, et la terrible Spartes :
L’une crut en l’Amour, l’autre à l’amour des cartes ;
L’une aima le peuple et l’autre, le guerrier ;
L’une assista le pauvre et l’autre, le crier.
Suivant la juste Athène, espérons que les actes
Vous seront inspirés par l’amour de l’humain,
De la vie, la famille ; et que les cataractes
De chacun yeux seront effacées. Que la main
De notre président guide notre contrée,
Que sa stature enfin soit de tous admirée !
* Évidemment, je n’oublie point mesdames les sénateurs.