Les rêves obsédants de l’esprit chagriné
Par l’échec qu’il redoute avec l’âme en furie,
Voilà quels sont les maux d’un homme enfariné
Ou d’un ambitieux qui pleure à l’incurie,
Lorsqu’on ne dit rien d’un présumé talent.
Le fourbe cauchemar de cet orgueil superbe
Répète son refrain d’un air ambivalent,
Entre tristesse vraie et songerie acerbe.
Oubliez, oubliez de ces troubles espoirs –
Poète tout humain qui caresse un trophée –,
Oubliez la chanson de ces ombreux pouvoirs,
Et dites alentour d’une douceur de fée :
Le rêve n’est perdu que pour ceux qui sont là,
Gémissant sur leur sort plutôt que sur l’ouvrage ;
Mettez surtout votre âme à polir celui-là,
À travailler votre art grandissez votre rage !
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