Protégé par Cléo

Laisse-toi regarder par cet homme qui prit,
Un jour, toute douleur sur cette Croix sanglante ;
Vois donc l’immense amour qu’il insuffle à l’esprit,
La joie humble et puissante à guérir, purulente,

La blessure du cœur que tu portas en vain,
Croyant que nul pouvoir ne le saurais… Ton âme
A regardé le noir comme cet aigre vin,
Lui n’a vu de ton cœur que la nouvelle flamme,

Celle qu’il veut grandir dans ton être meurtri :
L’amour… Car le Seigneur voit plus loin que l’errance,
Il te contemple, toi, qui te croit tout pourri,
Mort avant que la vie ait vaincu ta souffrance.

Mon frère dans le Christ, écoute son appel,
Car Jésus veut pour nous combler ce vide immense,
Il épanche ta soif par le Sang de l’autel,
Lui qui vint racheter même la moindre offense.