I
UN PEU D’IRONIE
Monsieur,
Excusez-moi.
En toute sincérité,
Je vous présente mes excuses !
Oui, monsieur le Maire,
J’ai péché,
En Église, en religion,
Par piété, par prières !
Oui, j’ai vraiment péché !
C’est pourquoi, je vous demande,
Monsieur le Maire,
D’excuser ces désagréments,
Ces acouphènes de votre oreille !
Oui, Monsieur le Maire,
Je me prosterne devant votre magnifique laïcité,
Votre Franc-Maçonnerie toute grandiose,
Et je vous demande pardon.
Oui, Monsieur le Maire,
Je suis chrétien, et je vous demande pardon
D’exister.
II
LA RÉPONSE D’UN CHRÉTIEN
Ce vade-mecum,
Monsieur le Maire,
Est clair.
Il m’indique la marche à suivre,
Le chemin à prendre,
Pour connaître la gloire de ce monde.
En pénitence, je jure de le suivre à la lettre,
De laisser l’Islam radical ronger peu à peu ma France chérie,
Et de taire mes pensées d’un autre âge.
Que dis-je ?
Renierais-je ma Foi ?
Sachez, Monsieur le Maire,
Que votre laïcité, votre Franc-Maçonnerie,
Vous en vantez les mérites,
Dans ce vade-mecum,
Parce que vous n’avez pas pardonné
À votre père,
D’avoir renié les faux dieux, et les fausses idoles,
D’une maison du péché et du vice !
Non, Monsieur Baroin,
Vous n’avez pas pardonné à votre père
D’avoir reçu les derniers sacrements,
Ni même ses funérailles d’Église,
Lui qui en fut le plus virulent adversaire !
Vous n’avez pas renié Dieu, Monsieur le Maire,
Mais vous avez renié celui qui vous a permis
D’être en vie,
Celui qui a assuré votre éducation,
Celui qui vous a donné la Haine de Dieu et des bondieuseries ;
Qui, après cette vie affreuse,
A demandé pardon à Jésus Christ,
Et l’a reçu ; en a été témoin,
Par ses quelques jours de vie chrétienne.
Monsieur le Maire,
Cette blessure de Dieu, ce coup de son Esprit Saint,
C’est l’occasion,
C’est pour vous le chemin du repentir.
C’est votre jour,
Monsieur le Maire !
Vivez-le pleinement !
Bien cordialement,
Un citoyen,
Un chrétien,
Un français.