Venez, mes compagnons, venez donc à ma main,

Entraînez-la vers vous tel ce tendre gamin

Qui d’impatience tire une main maternelle !

Armez-la de vigueur et de joie éternelle !

Oui, mes chers compagnons, sur d’infinies blancheurs

Sachez donc avec force épandre vos humeurs !

Tantôt tristes, tantôt joyeuses, tantôt belles,

J’aime tant la beauté de vos lettres rebelles !

Ô compagnons de route, amis bien inspirés,

De vos pères glorieux que j’ai tant admirés,

Aimez donc la beauté ! Sachez mériter même

L’honneur de devenir un sublime poème !

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