Un silence d’automne au-dessus des vallées
Qui sème la mort noire et le poison troublant,
Un souffle éteint qui brûle avec le faux-semblant
Des discours et des voix dans ces Champs-Élysées ;
Je montre sa bicoque à leur monarque nu.
Désignant le pouvoir de ma main tyrannique,
Je fais pleuvoir les coups d’une ardeur satanique
Et le terrible feu de nos jours méconnu ;
Cette flamme jadis épandait son empire,
On l’appelait la guerre ou les calamités,
La peste ou la famine, ou les atrocités ;
L’opulence aujourd’hui, je l’observe, elle expire.
Les maux de ce pays que je maudis encor
Viennent du séduisant de la folle richesse,
De la croissance folle où la France se presse,
Tandis que de nos jours sonne l’éclat du cor
Qui jadis écroula les murs de cette ville.
Pour moi, le monde sombre et vient à s’agonir ;
L’homme que je massacre espère bien punir
Son voisin, son rival qu’il hait d’une âme vile
Et rêve bien d’occire avec un coutelas !
Pneumonie ou désastre à l’éclat satanique,
Je brise les poumons d’une fureur cynique
Et fais de l’être humain ce vieux cadavre las !
Je viens de cette Chine au pouvoir misérable,
Mais l’empire divin brise déjà mes airs,
Car Jésus crucifié qui restaure les chairs
Chasse mon virulent d’atour inaltérable !
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