
Dans le silence, là, semé comme une larme,
Je reconnais le cœur d’un tendre sublimé,
Murmure de la nuit d’où frémit le vacarme ;
Il semble presque vain que ce soir, abîmé,
L’homme puisse renaître et l’âme soit grandie.
Pourtant, proche est le temps qui les ouvre au bonheur.
La flamme surgira de l’humble reverdie,
Et l’ombre du pouvoir, et le faux de l’honneur,
Choient soudain dans la boue où conduit, maléfique,
L’Ennemi de mon peuple et de l’humanité.
Le feu crépite, un feu tranquille et magnifique.
Il chasse en scintillant l’ombreuse vanité,
Élève l’oraison de l’église priante ;
Recueilli, le fidèle espère et croit… L’amour
Du Seigneur se diffuse en l’âme mendiante ;
Le peuple rassemblé chante le nouveau jour.