À KozToujours.

Contre tous. Décidé, son choix sûr et muri,
Le Saint-Père a signé. On va le dire aigri,
Vieilli, sans concession, car le monde évolue ;
Mais les soucis du monde ont bien peu de valeur.
La presse le louait sans aimer le Seigneur ;
Elle ne comprend pas cette Amour absolue
Que cette lettre chante et que nul ne comprend.
Jésus le Créateur leur devient encombrant.

Priant pour ses enfants dans la vieille chapelle,
De ces débats polis le Pape se rappelle ;
Ces débats sur la vie et sur la gestation
Qu’à cinquante ils menaient. Notre foi catholique
Se trouvait confrontée à un choix diabolique :
Le Pape a donc tranché. Il a vu la passion
Que sept ont démontré pour défendre la vie ;
Bien trop peu pour ce monde et sa foi qui dévie.

Mais le Pape sait bien qu’en face de la mort,
Eh bien ! choisis la vie, et non le mauvais sort !
L’embargo dure encore et pour les journalistes,
C’est sûr, le doux progrès s’impose maintenant
À notre vieille Église et son Pape étonnant,
Son Pape jeune et bon, ami des socialistes,
Qui bien souvent dialogue avec l’Est emmuré.
Malgré ces contrevents le Pape est assuré.

L’attente enfin s’achève et la lettre encyclique
Révèle aux yeux du monde une voix catholique :
Une page après l’autre, une pensée limpide.
Tous traquent le motif d’un pontife mondain,
Mais ils trouvent les mots qui choquent leur dédain ;
Ce texte à leurs yeux se découvre insipide,
Car de la Vie humaine il parle avec douceur.
Avec grande tendresse il montre le bonheur.

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