Vois cet enfant bizarre, égaré, solitaire,
Danser paisiblement sans vouloir déranger,
Souvent, quand on lui parle il croit être en danger,
Il voit chacun parler mais lui aime se taire.

Les manières d’autrui pour lui sont un mystère :
Son regard toujours froid qui te semble étranger
Cache tant d’émotions, tant d’efforts pour changer ;
Devenir ton ami le rend plus volontaire.

Ce tendre garçonnet qui semble être d’ailleurs,
C’est moi. Qu’il soit ainsi ne vous rend pas meilleurs ;
Car son autisme sert à nier vos faiblesses !

Par lâcheté, peut-être, ou par cupidité,
Des charlatans freudiens prirent pour nous des laisses :
« _ Ces animaux n’ont pas la moindre humanité ! »

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