Mieux vaut se résoudre à ne point s’enflammer
Lorsqu’un jour on découvre une amour interdite ;
Qu’on s’interdit si vite.
Oui, j’en veux pour témoins ces deux mères amères
Et ces deux pauvres pères,
Qui, pour se décider,
Choisirent une union.
Vite, ce fut la misère et ce dur quotidien
Du couple refroidi qui oublie sa passion ;
Ce furent les durs aléas
De la vie morte
D’un couple de mariés sans ces bonheurs béats
Que forment les premiers ébats.
L’homme et l’homme erraient dans leurs errances,
Tandis que femme et femme allaient de déshérences
En désillusions. Oui, le mariage,
C’est un engagement plein et irréprochable,
Non ce sombre désir de s’assurer le gage,
La garantie d’une union agréable.