La pierre lance un cri de liberté déchue.
Ils n’ont pas entendu cet amour mendié,
Obsédé par le sang que leur âme fourchue
Veut voir dans ce regard implorant la pitié,
Apeuré par la nuit qui menace son cœur,
Par la mort qu’on réclame avec l’air vicié.
Quelque coup vient éclore à l’air dur de rancœur,
Le regard de ces mains n’est qu’âpre jouissance.
Une larme est tombée à l’air triste et moqueur,
Sous le jour d’un soleil à l’aspect d’une absence,
Ce faible pleur éteint paraît moquer la mort ;
Il ne regrette pas, lui, sa foi, sa naissance ;
Il est… Elle n’est rien face à son terrible sort,
Le destin de son dieu l’a brisée et la broie ;
Ces cailloux qu’on lui jette assassinent un tort :
Elle vivait en femme et non comme une proie.
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