Subtil amour qui prend les bras de son amante,
 Doux soupirs de l’étreinte en ce soir étonné,
 Heureux de voir les ris d’un couple abandonné
 À l’ivresse des sens et leur beauté charmante.
  
 Prenant la douce main de son tendre amoureux,
 Cette femme couvrit son nu de ses caresses,
 L’entraîna lentement dans les folles ivresses
 Qu’ils scellèrent enfin sur le lit langoureux
  
 De l’amour conjugal où l’on donne sa vie.
 L’ouvrage patient lentement édifié
 D’un mariage heureux qu’ils avaient fortifié,
 Ils l’achevaient enfin sur la couche ravie,
  
 Unique et doux témoin de leur tendre unité.
 Ce soir, la nuit de noce exhala les fragrances
 De souvenirs d’avant aux humbles apparences,
 Des beaux fruits à venir de cette intimité. 

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